Blason, troisième album solo de Nicolas Comment – après les remarqués Nous étions Dieu (2010) et Rose Planète (2015) est un memory game : un jeu de pistes et d’armoiries.
Sous forme de portraits chinois qui sont autant de vies d’artistes – icônes rayées, miroirs brisés et bas filés – les onze chansons de ce disque sont un hommage aux muses cachées, aux pygmalions secrets.
L’artiste (auteur-compositeur-interprète mais également photographe et écrivain) y est entouré du meilleur groupe de rock français – The Limiñanas – ainsi que de choristes de rêve – la chanteuse californienne Brisa Roché et son double la parisienne Milo McMullen – qui incarnent ces biopics dans un jeu de miroirs, comme les multiples faces d’un dé, d’un Rubik's cube...
Les complices – le poète-compositeur Patrick Bouvet, le pianiste Maxence Cyrin, le trublion Romain Guerret (Aline) et le réalisateur Éric Simonet (Movement) – y croisent le fer avec le guitariste de Bob Dylan – Freddy Koella – le producteur-claviériste et cinéaste Marc Collin (Nouvelle Vague) ainsi qu’avec de jeunes recrues Max Darmon (basse) et Olivier Legall (guitare électrique).
Enregistré au studio Alphaville à Châtelet-les-Halles et masterisé à la Bastille, le Son même de Paris y relève le gant de la chanson d’auteur française, indépendante et Rock.
Sur un disco new-wave composé par Romain Guerret (du groupe Aline), Nicolas Comment s’inspire de l’univers du photographe Helmut Newton dans une chanson-collage scandant des légendes photographiques qui sont autant de flashes dans notre imaginaire collectif où liberté sexuelle et ultra-fétichisation aboutissent paradoxalement à un « Monde sans homme ».